Oscar Vladislas de Lubicz Milosz est né en Biélorussie, sur un territoire qui avait jadis fait partie du Grand-Duché de Lituanie. Dès sa plus tendre enfance, il adopte la langue française et fait toutes ses études à Paris où il se fixera définitivement. En 1919, il sera le premier représentant en France de la Lituanie devenue indépendante. Il repose au cimetière de Fontainebleau où il s’était retiré en 1939 auprès de ses amis les oiseaux.
L’œuvre de Milosz occupe une place tout à fait à part dans la littérature française.
Le lyrisme de ses premières œuvres (Le Poème des Décadences, 1899, Les Sept Solitudes, 1906), d’inspiration symboliste, est marqué par une obsession de la mort et du néant ainsi que par la nostalgie d’une patrie lointaine. À partir de 1910, il recherche de nouveaux moyens d’expression : le roman (L’Amoureuse Initiation, 1910, Les Zborowski, œuvre posthume parvenue sous forme d’extraits), le drame (la trilogie de Miguel Mañara, Méphiboseth et Saul de Tarse, 1912 -1913). En 1914, Milosz connaît une nuit de feu, évoquée dans l’Épître à Storge (1916 ) et La Confession de Lemuel (1921), illumination préparée par ses études sur les textes pythagoriciens, la lecture de Swedenborg et de Jacob Bœhme. Désormais l’écriture a pour Milosz une mission initiatique (Ars Magna, 1924, Les Arcanes, 1926). Il élabore une théorie du Mouvement (temps, espace, matière) et il consacre ses dernières années à l’interprétation des messages chiffrés de la Bible qui lui inspirent son ultime poème : Psaume de l’Étoile du Matin (1936).
Dans ses poèmes proprement dits mais aussi dans son théâtre, dans ses romans et dans ses œuvres métaphysiques, Oscar Milosz écrit d’abord en poète.
Au début du XXe siècle Oscar Wilde l’avait pressenti, en disant :
“Voici Milosz la Poésie”.
Rendez-vous et manifestations : retrouvez toute l’information en cliquant ici.
Liste des Cahiers de l’association : retrouvez toute l’information en cliquant ici.